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Mise à jour permanente (enfin, plus ou moins ^^)

Bienvenue dans ce modeste site dédié à l'observation du ciel nocturne, créé lorsque, après 14 années d'observation planétaire, j'ai commencé à m'intéresser aux objets du ciel profond en 2019 par la découverte du "visuel assisté" (Electronycally Assisted Astronomy), technique permettant l'observation en temps quasi-direct d'objets difficilements visibles à l'oculaire, notamment quand on souffre de problèmes visuels multiples !

Je présente donc des images ou vidéos de la Lune, de planètes du système solaire (Jupiter, Saturne, Mars, Vénus), de comètes, de galaxies du catalogue Messier, de galaxies du catalogue NGC (ou encore du catalogue ARP, d'amas de galaxies, d'amas globulaires, de nébuleuses (planétaire, diffuses, obscures, rémanents de supernova) : 
-soit directement après un empilement en temps réel  ("livestaking") ou d'images réalisées en "one shot", sans traitement numérique ;
-soit après un empilement d'images (livestaking) suivi d'un traitement numérique qui reste succint : le terme "VAStrophoto" est alors utilisé ;
-soit après un prétraitement d'images brutes avec le gratuiciel Siril suivi de retouches cosmétiques numériques ;
-soit après l'enregistrement d'une vidéo suivi d'une extraction des images et d'un traitement numérique un peu plus poussé (pour le planétaire uniquement).

Il n'est pas évident de se rendre compte des dimensions de ce que l'on observe dans le ciel nocturne depuis notre Terre avec des jumelles ou un télescope.
L'illustration ci-dessous permet de mieux se représenter ces échelles, en prenant comme exemple une galaxie bien connue, la galaxie Messier 51.
La photo (1), le plus grand champ, montre une portion de ciel allant de l'étoile Arcturus (à gauche, constellation du Bouvier) à la constellation de la Grande Ourse (Ursa major) et la Petite Ourse (Ursa minor) à droite, photo prise avec un simple téléphone (plusieurs poses unitaires de 32 s, avec suivi).
L'encadré (2) correspond à une photo d'une plus petite portion de ciel, prise avec un objectif photo de 90 mm de focale et un appareil photo numérique, en pose unique de 30 s. Alkaïd, la dernière étoile à gauche de le Grande Ourse, sert de repère (flèche rouge).
Dans la photo (2), un minuscule cercle entoure la galaxie M51. Il faut savoir où elle est située et connaitre sa forme caractéristique, pour arriver à la repérer ! Un agrandissement de cette petite portion permet, en zoomant, de vaguement distinguer la forme de la galaxie, ou plutôt des deux galaxies en interaction.
La photo (3) montre la structure détaillée de M51, image résultant cette fois ci de l'empilement de 90 photos de 60 secondes chacune, prises avec un petit télescope et une caméra spécifiquement conçue pour l'astronomie.
Ouvrir l'image dans un nouvel onglet pour pouvoir zoomer.

La photographie de cette galaxie M51 (galaxie du Tourbillon) et sa compagne a été réalisée avec le matériel en photo et de la manière suivante : l'image a été obtenue après empilement en temps réel ("live stacking") de 159 poses de 30 s (sans autoguidage sur cette photo) avec soustration de darks (dans Sharcap, le logiciel d'acquisition, au momemt de lempilement), au gain unitaire de la caméra QHY 290cc (111); offset 34.
Le prétraitement de l'image brute d'empilement (au format .fit) a été effectué avec le gratuiciel Siril (extraction gradient, étalonnage des couleurs par photométrie, retrait du signal vert, montée manuelle de l'histogramme, asinh sur la fin) puis un traitement cosmétique pour finaliser avec le logiciel Affinity Photo.

Comparaison de la galaxie du Moulinet (Messier 101) avec le même télescope mais deux caméras différentes, offrant deux champs ainsi qu'un échantilonnage différent.
Avec la focale de ce télescope, la QHY 290c est bien adaptée, alors que l'Atik Infinity entraine un sous-échantillonnage.

Il est aussi possible de superposer une image couleur avec une image monochrome (c'est ce que font d'ailleurs la plupart des astrophotographes qui utilisent des télescopes ou lunettes) ; ici en exemple la superposition de l'image couleur ci-dessus sur l'image monochrome, avec le logiciel Affinity Photo, en mode manuel (étirement et déformation de l'image couleur pour la superposer au mieux) :

Rétrospective été 2022
Matériel : Newton 130/650, QHY 290cc Eq6r pro

Rétrospective du mois de mars 2022
Matériel : Newton 130/650, QHY 290cc ou 462c, Eq6r pro

Rétrospective 2021
Matériel : Newton 130/650 ou Maksutov 127/1500, Atik Infinity ou QHY 462c ou Datyson T7C, Eq6r pro

Rétrospective planètes 2020
Matériel : lNewton 130/650 ou Maksutov 127/1500, Datyson T7C, Orion Skyview Pro

Rétrospective sur l'inclinaison des anneaux de Saturne (2016-2022)
Matériel : Maksutov 90/1250, lunette 120/1000, Maksutov 127/1500, Toucamp Pro 2, Datyson T7C, QHY 462xc, Orion Skyview Pro, Eq6r Pro

Rétrospective 2019
Matériel : lunette 120/1000, Atik Infinity ou Datyson T7C, Orion Skyview Pro

Exemple VAstrophoto couleurs (NGC 3718 & 3729)
Matériel : Newton 130/650@617, QHY 290c cool, Eq6r pro

Exemple visuel assisté couleurs en direct (NGC 6888)
Matériel: Newton 130/650@617, QHY 290, Eq6r pro, guidage PDH2 60/240 QHY 462c, aucun traitement

Exemple VAstrophoto monochrome (M81)
Matériel: Newton 130/650, Atik Infinity, Orion Skyview Pro

Exemple visuel assisté monochrome en direct (M81)
Matériel: Newton 130/650, Atik Infinity, Orion Skyview Pro, aucun traitement 

Exemple imagerie planétaire couleurs
Matériel : Maksutov-Cassegrain 127/1500@3000, Barlow Celestron "vintage" x2, QHY 462c, Eq6r pro

Exemple imagerie lunaire monochrome
Matériel: Maksutov-Cassegrain 127/1500, Datyson T7c, Orion Skyview Pro

Exemple imagerie lunaire prise unique APN
Matériel: Canon 1000D non défiltré, objectif 300 mm TAIR-S3

Exemple imagerie lunaire prise unique APN grand angle
Matériel: Canon 1000D non défiltré, objectif Canon 50 mm f/1,8, trépied photo

Exemple imagerie ciel profond prise unique APN grand angle
Matériel: Canon 1000D non défiltré, objectif Canon 50 mm f/1,8

Exemple imagerie ciel profond APN grand angle après empilement/rognage
Matériel : Canon 1000D non défiltré, objectif Canon 50 mm f/1,8

Exemple imagerie Voie Lactée très grand angle au smartphone
Matériel : Xiaomi Redmi Note 7, Omegon Minitrack LX4

Du visuel assisté au VAstrophoto
 gif animé montrant l'image telle qu'observée après 82 minutes d'empilement en temps réel et l'image obtenue après un traitement assez basique.

La fantastique image des piliers de la création, dans la nébuleuse M16, réalisée avec le JWST en octobre 2022, a inondé les médias, avec notamment une comparaison de l'image célèbre réalisée par le HST (dans le domaine visible pour ce dernier, dans l'IR pour le premier). Je n'ai observé M16 qu'une seule fois en 2020, en mode "visuel assisté" avec un suivi approximatif (étoiles ovales) et 35 minutes d'exposition totale seulement. La photo monochrome, image sans traitement particulier, montre le champ complet : on se rend donc bien compte que M16 est un objet relativement petit (ici avec 650 mm de focale ce qui est peu) et que les piliers de la création, au centre, le sont encore plus. A droite un gros zoom avec lissage numérique et un peu de fausses couleurs.

Pour l'utilisateur, le visuel assisté :
1) permet d'enchaîner les observations, dans des intervalles de temps courts pour chaque cible (quelques minutes) des objets non visibles à l'oculaire à configuration équivalente (la seule limitation étant le temps que l'on décite consacrer à chaque objet), parfois cinq minutes, parfois bien plus !
2) permet d'exploiter au mieux le système "goto" de la monture (passer d'un objet à un autre ne prend que quelques secondes), on voit instantanément si la cible est bien centrée (auquel cas la résolution astrométrique fera la correction :
3) permet de mettre un pied dans l'astrophotographie
4) permet aux déficients visuels ou personnes à mobilité réduite de profiter du ciel nocturne (plus besoin d'oculaires) 
4) permet de partager facilement les observations (sur écran d'ordinateur ou de tablette ou téléphone, sur vidéprojecteur) lors de soirées publiques (nuits des étoiles) ou privées  ou encore lors de sessions déchanges numériques (avec Youtube ou Discord par exemple). 
5) permet de sensibiliser le public au phénomène de pollution lumineuse, une pollution catastrophique à bien des égards et contre lequel il est pourtant facile de lutter (extinction de l"célairage public durant une partie de la nuit et des vitrines de magasins par exemple ou des lumières de jardin chez les particuliers)

Deux logiciels ont été utilisés pour le "livestacking" (empilement en temps réel) :

- Sharcap : logiciel très complet (version pro à seulement 12 € / an) dont voici une brève présentation interactive 

- Infinity, logiciel de la marque Atik (de 2019 à fin 2021), remarquable de simplicité et parfaitement adapté au visuel assisté (voir dans la rubrique vidéo) !